Le plan était de me familiariser avec les "modifiers" de la matière virtuelle. C'est que la semaine prochaine, j'ai invité mon équipe de travail à venir expérimenter avec l'interactivité de nos capteurs. Je voulais donc avoir plusieurs options de transformation de la matière. Mais mes compétences techniques, encore une fois, n'allaient pas aussi vite que mes aspirations. Impatience et découragement.
À un moment, constatant que ma mâchoire était pas mal serrée, j'ai décidé d'arrêter de m'entêter, et de commencer à m'amuser. Je me suis permise de ne pas suivre le plan établi.
J'ai importé TOUS mes objets dans un fichier Blender, et j'y ai aussi mis des scans en milieu naturel que j'ai faits récemment. J'ai commencé à les disposer comme un petit écosystème, à faire des assemblages.
En disposant mes objets de la sorte, j'ai voulu commencer à explorer les relations entre eux. J'ai donc utilisé un "modifier" qu'on appelle "shrinkwrap", qui permet d'appliquer un objet sur un autre, comme si on l'emballait. Je me suis donc amusée à créer des petits mondes qui font se rencontrer le naturel et l'artificiel, le concret et l'abstrait.
Le fait de faire des erreurs, de tâtillonner un peu à l'aveugle dans le logiciel a créé des propositions surprenantes. Des fois, faut juste lâcher prise.
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